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presse et librairie ( 12 juillet, 2019 ) vincent lambert est mort la republique c’est creon communiqué de la restauration nationale, centre royaliste d’action française c’est fini. vincent lambert est mort, et toute notre société a honte – ou devrait avoir honte. elle devrait avoir honte car il y a eu un acharnement procédurier inexplicable sinon par la volonté de faire un exemple. oui, en france, depuis plusieurs années, on a décidé que vincent lambert devait être l’exemple de la miséricorde républicaine. c’est-à-dire qu’on a expliqué qu’il était un légume, qu’on l’a privé des soins auxquels il avait droit, qu’on a persécuté et diffamé ses parents et, enfin, qu’on l’a tué. ➡ voilà qu’on touche enfin du doigt la réalité de l’euthanasie : des médecins, des experts et des juges ont décidé qu’un malade devait mourir après avoir été traité comme un chien, enfermé dans sa chambre comme aucun prisonnier n’est détenu en france, parce que ce malade, pour eux, n’avait plus de dignité – alors que ce sont eux qui l’ont déclaré et rendu indigne des soins qu’on distribue aux autres malades dans son cas, indigne d’être transféré dans un service de soins palliatifs où il aurait pu mourir vraiment accompagné. des médecins jugent désormais que droguer, affamer et assoiffer un homme, c’est soutenir la dignité des bien portants, au nom du progrès. la france a donc donné le spectacle d’un appareil d’état, justice, santé, administrations et police (car on mobilisa les policiers pour bien s’assurer que le condamné serait exécuté), tout entier tourné vers un but : faire mourir l’innocent, le proclamer, et insulter ses défenseurs. ⚠ quant aux français dont on nous dit que leur soutien à l’euthanasie est de plus en plus affirmé, ont-ils réfléchi qu’ils étaient eux aussi, pour beaucoup, des faibles et des incapables aux yeux du pouvoir – dont les soutiens n’hésitaient pas à les insulter et même à demander qu’on leur tire dessus ? se rendent-ils compte que répondre “oui” à un sondage conduit parfois à des lois qui les conduiront à la mort ? voilà donc où en est rendue la france : à affirmer que l’assassinat est bon, à affirmer que la dignité ne réside que dans la capacité, à affirmer que la puissance publique a pour mission d’éliminer les faibles. vertigineux progrès. comme tant d’autres français, l’action française regarde ce lit vide. elle mesure combien la suppression d’un compatriote en raison d’un accident dont il ne se remit pas complétement est le signe d’une victoire de la barbarie sur la raison, de l’idéologie sur la politique naturelle. ce lit vide est une fosse béante dans laquelle la start-up nation est prête à faire basculer tous ceux qu’elle réprouve, handicapés, déments séniles ou simplement gens usés par la vie, comme en belgique. la politique répond parfois à des lois : quand une idéologie tue l’homme, elle ne cesse de tuer ses semblables. aux mêmes causes, les mêmes effets. l’action française présume que la représentation nationale brandira demain le cadavre de vincent lambert pour justifier sa légalisation de l’euthanasie. la république, c’est créon. et créon, c’est la mort. publié dans informations royalistes par poster un commentaire -- ( 11 juillet, 2019 ) vincent est mort, tué par raison d’état communiqué de l’agrif que approuve totalement vincent est mort, tué par raison d’état et par un médecin qui a renoncé à son serment d’hippocrate. cette cathédrale d’humanité qui brûlait depuis une semaine sous nos yeux impuissants s’est effondrée. il n’aura été tenu aucun compte de la dignité de cet homme handicapé, condamné parce que handicapé. car la première dignité, c’est le respect de la vie d’une personne. c’est un peu de notre humanité à tous qui s’en est allée aujourd’hui, tant cette faute ignoble qui ébranle les fondements de notre droit et de notre civilisation rejaillit sur nous tous. l’heure est au deuil et au recueillement. il est aussi à la méditation de ce crime d’état. nous ne ferons aucune autre déclaration. jean paillot, avocat jérôme triomphe, avocat jérôme triomphe : ma dernière plaidoirie pour vincent 1- depuis le 10 mai, date de l’annonce de ta mise à mort, vincent, nous nous sommes battus sans relâche, jour et nuit, avec mon frère d’armes jean paillot. depuis deux mois jour pour jour. le 20 mai, l’œuvre de mort avait commencé. le soir même, trois hauts magistrats ont sauvé l’honneur de la justice et ont exigé que soit respecté le recours suspensif dont tu bénéficies devant le comité des droits des personnes handicapées. notre joie ce soir-là n’était pas nous mais pour toi. elle était pure. c’en était trop. les assassins nous ont conspué. cet arrêt de vie a été cassé en urgence le 28 juin. l’essentiel était sauf : 4 jours plus tard, ton médecin mettait en œuvre son plan de mort. toute la semaine dernière encore, nous avons multiplié d’ultimes recours pour faire respecter ton bon droit. tous rejetés. vendredi dernier à reims, nous avons jeté nos dernières forces dans une ultime bataille. en vain. mais jusqu’au bout, nous aurons été tes avocats. 2- maintenant, tu le sais, nous ne pouvons plus rien faire. nous n’avons plus de recours. et les atteintes qu’ils t’ont causées par la déshydratation sont désormais irréversibles. tu es en train de mourir. privé de l’alimentation et de l’hydratation due à tout être humain. et comme la souffrance provoquée est abominable, le législateur assassin impose une sédation profonde assimilable à une anesthésie générale. mais ton médecin ne respecte même pas cette loi. ton supplice dure. tu ne bénéficies pas d’une sédation profonde. selon les moments, tu es paisible ou tu gémis, tu râles et tu suffoques. tu ouvres régulièrement les yeux. 3- cette mise à mort léonéthique est insupportable et abominable, y compris, ils l’ont avoué, pour ceux qui se sont battus pour qu’elle intervienne. maintenant c’est la fin. ce soir, tu sembles paisible. viviane, pierre, david et anne sont auprès de toi en ce moment même, fidèles jusqu’au bout. nous sommes tous auprès de toi ce soir. 4- vincent, tu dois mourir au nom de la loi ! tout cela avec la complicité de la majorité des médias dominants dont certains se sont laissé aller à titrer « vincent lambert : enfin la fin » ! le procureur général mollins avait réclamé de casser le magnifique arrêt de vie de la cour d’appel de paris avec un aveu terrifiant : « si vous érigez la vie en valeur suprême, c’en est fini de la loi leonetti et de la loi veil ». il y aura de fortes leçons à en tirer. la vie n’est donc pas une valeur suprême. et ton handicap lourd autorise toutes les transgressions. aujourd’hui, ils sautent tous comme des cabris : rédigez vos directives anticipées pour éviter une nouvelle affaire lambert. ils continuent à nous mentir. car cela fait 5 ans que le conseil d’etat a décidé quelle était ta prétendue volonté sans que tu aies rédigé de directives anticipées. ils n’en ont pas besoin. ceux qui les réclament veulent en réalité vos directives demandant la mort. 5- une abominable boîte de pandore vient de s’ouvrir. après toi vincent, à qui le tour des 1.700 autres vincent qui semblent tant les encombrer ? et après ? ce sera le diminué, l’infirme, l’alzheimer, le dément, finalement l’improductif. et une loi sur l’euthanasie par injection létale sera votée. on commencera par ceux qui le demandent pour un jour finir par ceux qui ne demandent rien. elle concernera, je cite, « des patients considérés comme incurables, sur la base du jugement humain, après évaluation soigneuse de leur situation, pour leur accorder une mort miséricordieuse » . fin de citation. il ne s’agit pas là d’une proposition de loi française mais de l’ordre secret signé le 1er septembre 1939 par adolf hitler confiant à philipp boulher et au docteur carl brandt l’exécution du programme aktion t4 d’élimination des handicapés mentaux. il y a tout juste 80 ans. les leçons de l’histoire n’ont donc pas été assez fortes. la propension nietzschéenne de l’homme à vouloir se débarrasser des plus faibles depuis l’ori